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Elo au pays des caribous

9 janvier 2013

Boston

Boston, Massachussets ! c’est non sans mal qu’Elise et moi arrivons à nous y rendre.
C’est sûrement unes des villes américaines les plus typées « européenne » de part son architecture et la qualité de vie qu’on y trouve. Beaucoup plus calme que des villes comme Chicago, Toronto et New york.
Séjour écourté oblige (merci Sandy !!), il nous fallait être efficace dans la découverte de la ville. Ainsi nous commençons par le Freedom Trail (ou le chemin de la liberté en français). Facile, il suffit de suivre la ligne rouge peinte sur le trottoir pour y découvrir sur environ 4km les rues de Boston et les sites les plus importants de la ville. Parmi eux, le Quincy market et Faneuil Hall,  bâtiments qui abritaient les marchés de Boston (Aujourd’hui entourés de magasins comme Abercrombie, Gap ou autres), ainsi que le boston common, grand parc de Boston et le plus ancien jardin public des Etats-Unis.
Fin de journée tranquille à savourer l’ambiance mi américaine et mi européenne des bars au moment du 5 à 7.


Lendemain shopping, et oui l’état du Massachusetts est l'un des seuls qui ne pratique pas de taxe ou très peu, l’occasion était donc trop belle !!! L’après midi sera plus studieuse, direction Cambridge et sa célèbre université Harvard. Si le quartier est doté d’une ambiance très agréable, l’université mondialement connue est quant à elle très modeste, pour paraphraser une amie je dirais que Havard, ça ne casse pas 3 pattes à un canard ! Fin de journée dans le quartier de Beacon Hill, quartier résidentiel très sympathique où l’architecture et le calme ambiant sont tous deux agréables.


Pour finir notre court séjour en beauté, nous décidons de nous laisser tenter par une des spécialités culinaires de la ville : le Homard. Cette fois-ci on nous sert la bête entière de 1,5 livres. A voir nos têtes, la serveuse comprend qu'elle va devoir donner un cours rapide sur la technique à mettre en oeuvre pour une dégustation sans grand danger !
Boston, ville attachante et agréable qui mérite qu’on s’y arrête aura été une trés belle découverte.

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21 novembre 2012

Chicago, belle belle surprise!

Après des galères de billets d’avion, pas moins de 3 avions, un interrogatoire musclé à la douane américaine me voici enfin arrivée à Chicago !
Mes valises posées je pars à la découverte de la ville. Je commence par le Harbour Pathway, balade longeant le lac Michigan. Mes premières impressions sont assez étranges, je suis à la fois impressionnée par la ville mais m’y sens très à l’aise.
Lendemain rythmé, au programme le Magnificient miles, quartier au melting pot incroyable de touristes, locaux, hommes d’affaires pressés, musiciens de rue…on y alterne, belle architecture,  balade le long de la rivière, shopping avec en particulier l’avenue Michigan...Bref, c’est dynamique à souhait !
Afin d’avoir un autre regard sur la ville et surtout connaître l’histoire de ces buildings plus impressionnants les uns que les autres, je décide de faire une croisière sur la rivière traversant la ville et se rendant jusqu’au lac Michigan. Epoustouflant ! Il faut dire que Chicago est dotée d’une architecture incroyable. Je prends également un peu de hauteur en montant à la Hancock Tower, sans commentaire ! Je termine cette superbe journée en m’amusant dans le Millennium Park, parc aux sculptures et fontaines futuristes, sans compter ses jardins et scènes de concert en pleine aire de toute beauté. C’est d’ailleurs l’endroit que je choisis pour y déguster le meilleur Cheesecake que je n’ai jamais mangé jusqu’alors ! Le bonheur est parfois simple !

La matinée suivante, je pars en tour avec l’auberge. Ce sera l’occasion d’apprendre l’histoire de la ville, son grand incendie, sa période de prohibition marquée par un certain Al Capone etc. Cela me permettra également de rencontrer des futurs camarades de sortie : Laurent, Alberto et Qin (France, Italie, Chine). L’après midi, j’explore the Loop, ainsi nommé car délimité par le métro aérien qui forme une boucle. Au cœur de la ville the Loop mixe quartiers financiers et politiques. A la vue de ce fameux train surélevé dans la ville, le « L », comme il est surnommé ici (très original), je ne peux m’empêcher de revoir quelques scènes de la série Urgence. Et oui, on a les références qu’on a, j’assume !
Soirée typique avec mes nouveaux camarades Laurent et Alberto: super burger dans un des restos les plus réputé de la ville avec frites maison aux truffes, oui oui ! Suivi d’un concert de blues dans un des multiples bars de blues de la ville : le Kesington bar. Génialissime !

Réveil plus tardif le lendemain pour attaquer le Navy Pier, sorte de petit Disney Land niché au bord du lac Michigan ainsi que la partie Nord de la ville avec en autre, le Linhcoln park, le plus grand parc public de la ville et the Old town, quartier devenu plutôt huppé.
Le lendemain, j’apprends tout à fait par hasard, qu’une terrible tempête menace l’est des USA : l’ouragan Sandy. Devant me rendre à Boston le jour suivant, je comprends que mes plans seront un peu perturbés. Changement d’avion oblige, je me retrouve donc bloquée à Chicago 2 jours supplémentaires. Qu’à cela ne tienne, ce sera donc shopping l’après midi pour oublier ma contrariété de ne pas pouvoir rejoindre mon amie Elise comme prévu à Boston. Shopping fructueux!
Mes 2 jours supplémentaires seront bien occupés. Visite du musée « Art of Institute of Chicago » où je découvre des artistes américains, balade dans la ville et soirée pizza chez UNO avec Qin et Laurent. Et oui, il fallait bien goûter la spécialité de Chicago, la « Deep Dish Pizza ». Sorte de quiche contenant une première couche bien épaisse de fromage puis une seconde de sauce tomate. Plutôt costaud ! Pour digérer, virée au blues bar où là encore on profite de musiciens exceptionnels !
Pour mon dernier jour à Chicago je décide de prendre le « L », histoire de voir ce que cela fait de circuler au troisième niveau du centre ville, plutôt sympa d’autant qu’on était le 31 octobre soit Halloween, il y avait donc du spectacle. Les américains ne font pas dans la demi-mesure pour cette occasion : décors de maison, costumes, musiques d’ambiance, films, parade, tout y est !
Ah, Chicago, une très très très belle surprise que je recommande chaudement.
 
15 novembre 2012

Moncton, New Brunswick

Passage obligé pour pouvoir me rendre à Chicago, Moncton, ville dotée d’un aéroport ne séduit pas de premier abord. Mais lorsque l’on prend le temps d’y flâner on découvre quelques rues agréables et une vie culturelle plutôt sympa.  Je décide donc de poser mes valises le temps de quelques lessives dans cette auberge très tranquille, remplie de charme et cosy. Bref un vrai bon plan pour se ressourcer. Très vite, je découvre que le New Brunswick est la seule province a être officiellement bilingue…conséquence de quoi on y parle un drôle de langage : le Chiac, un Franglais plutôt funky à parler !
Lors d’une balade le long du parc du mascaret, J’y découvre le mascaret AHAH ! C’est un phénomène pittoresque causé par les marées de la baie de Fundy, le mascaret se produit 2 fois par jour. Les eaux plus élevées de la baie forcent l’eau de la paisible rivière Petitcodiac à monter vers l’amont en une seule vague, dont la hauteur varie de 3 à 60 cm. Le jour où je l’ai observée la vague n’était pas spectaculaire mais c’est quand même fou, moins d’une heure avant, le niveau de l’eau monte de quelque 7.5 mètres et lorsque l’on tend l’oreille on entend la vague arriver ! (je vous laisse observer ce phénomène plutôt rare en image). Pour le reste, un p’tit tour au parc du centenaire et puis s’en vont vers d’autres horizons…Les USA.
 
15 novembre 2012

Charlottetown, Ile-du-Prince-Edouard

Hiroko ou les bons tuyaux ! Et oui hors saison je découvre que certaines auberges de jeunesse ferment. Mon amie m’indique donc un B&B abordable sur Charlottetown, ville située sur l’île du Prince Edouard. Et en prime, Freddy, son propriétaire me récupère à la station de bus. Les choses devenaient presque trop faciles pour la « backpakeuse » que j’étais devenue alors pour pimenter le tout Freddy se met à me parler une langue que je n’identifie pas, du moins aux premiers abords car après quelques minutes de concentration, je pense discerner de l’anglais ! Waou…Imaginez l’équivalent du Québécois mais en Anglais, une vraie galère ! Quel défis de réussir à tenir un semblant de conversation avec lui mais le personnage est si attachant qu’on y met du sien. Au cours de la conversation, je réussis tout de même à conclure un marché avec lui : il m’emmène visiter le coin de l’île qui m’intéresse, c'est-à-dire la partie centrale mais d’autres touristes doivent se joindre à nous. Trop facile, je propose à Hiroko qui proposera à Paul, un canadien de l’île de Vancouver…Et voilà comment tous ensemble on passe une journée à visiter l’île à prix mini !
Le circuit est juste parfait. Il concerne la partie centrale de l’île appelée Queens : Brackley point, New Glasgow, North Rustico, Cavendish, New London, Kensington, Victoria sont autant d’endroits où nous nous arrêterons. Mais l’arrêt le plus attendu était Cavendish où l’on célèbre la mémoire de Lucy Montgomery et de sa créature, Ann of Green Gabbles (Anne…la maison aux pignons verts), sorte de poil de Carotte anglo-saxonne. La vie de cette orpheline aux longues nattes rousses a été adaptée au cinéma, à la télé, en comédie musicale et même en dessins animés. Ce qui explique sa popularité jusqu’au Japon. En effet, les lieux reçoivent de nombreux cars de Japonais venus en pèlerinage. D’après Hiroko, cet ouvrage est étudié par chacun au cours de sa scolarité et marque une liberté que beaucoup envient ! De mon côté, jamais entendu parler, alors pour palier mon manque de culture, je m’achète le livre dont je garde la lecture pour mon retour en France. Cela me permettra de continuer à voyager un peu….Plages sauvages bordées par endroits de dunes, ou de falaises de grès rougeâtre, terres agricoles et renards en pagaille se succèderont. Encore une journée où « the Canadian way of life » laisse rêveur.
Charlottetown, capitale de la province de l’île-du-Prince-Edouard, est quant à elle une ville qui mérite le détour. Entre sa jolie veille ville, ses quelques monuments, ses maisons en briques rouges contrastant avec ses demeures en bois victoriennes le tout noyé dans la végétation. Un régal, encore une fois !

15 novembre 2012

Halifax, véritable coup de cœur !

Après une p’tite pause à Québec, direction la Nouvelle Ecosse, plus précisément Halifax. Pour s’y rendre : 18H de train. Seul mode de transport que je n’avais pas encore utilisé ! C’est sur, ce n’est pas notre TGV mais disons qu’on a le temps d’admirer le paysage et à ma grande surprise, c’est passé comme une lettre à la poste.
Arrivée à l’auberge, je découvre que la plupart de mes voisines de chambre sont japonaises ou taïwanaises…Exceptée une américaine de Caroline du Nord que je ne réussirai pas à comprendre (accent incompatible)…Que de fous rires à traduire à mes nouvelles amies asiatiques des chansons d’amour françaises qu’elles écoutent régulièrement et ne comprennent pas ! Je m’essaye aussi à l’art de l’origami, cette fois-ci ce sera à leur tour de rire ! Elles me donneront aussi pas mal de tuyaux sur les choses sympas à faire et voilà comment le lendemain, je me retrouve à partir en tour avec un certain Robert, guide touristique bouddhiste plutôt extravagant. En fait nous serons 3 dans ce tour, une autre lyonnaise (et oui fallait le faire), Nora, venant s’installer ici et une californienne Rita.
Au programme, la région au nord d’Halifax, Annapolis Valley.  Je découvre donc la partie de la province aux paysages plus agricoles, en particulier la plaine côtière baignée par les eaux de la baie de Fundy, de Windsor à Annapolis Royal. En chemin nous ferons une halte historique à Grand pré, lieu du grand dérangement. Pour faire simple c’est quand les anglais sont arrivés dans la province (après leur victoire sur la France) et chassés de leurs propres terres ses habitants. Incroyable aussi de trouver là des vergers et des petits vignobles. Oui du vin et pas du mauvais ! J’ai bien évidemment gouté pour l’affirmer. Gouter, il le fallait aussi pour découvrir la qualité des p’tits restos à Wolfville, (petite ville réputée pour son excellente université)… Mum, cake au homard et au crabe ! Bref journée incroyable où l’on réalise qu’on se trouve dans un vrai bout du monde qui ne manque pas de charme.
Lendemain dédié à la découverte d’Halifax, capitale de cette province. Ici, on a coutume de dire que c’est « The Old and New Canada ». Je ne trouverais jamais meilleure définition ! Fiherman’s cove, Granville mall, Halifax city hall, Public Gardens, The old town clock, Province house, Historic properties... sont autant d’endroits qui vous permettent d’en prendre conscience.
Halifax est une ville à taille humaine, très plaisante, cosmopolite et vivante, il  y a en effet pas moins de 9 universités ! Et pour la p’tite histoire c’est ici que furent ramenés les corps des naufragés du Titanic. Un peu plus tard, je retrouve Nora au marché pour découvrir l’agitation qui y vit le WE. Nous terminerons cette belle journée autour d’un bon un homard…il faut dire que pour 23 dollars pour avez un repas complet dont votre homard entier !!! Pas mal non ?

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13 novembre 2012

Wendake, réserve amérindienne

Avant de reprendre la route pour des contrées plus lointaines, je me décide à visiter Wendake. Situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Québec, Wendake est une réserve amérindienne toute petite : 1km de long et 500m de large traversée par une rivière et abritant de très jolies chutes : les chutes de Kabir-Kouba. 1600 Hurons-Wendat y vivent sur les 3200 vivant au Québec aujourd’hui (ils étaient encore 40000 au 17ème siècle avant d’être décimés par la pandémie amenée par les français malgré eux). Wendake est loin de ressembler à un village indien façon western et n’est pas non plus une réserve sinistre comme c’est bien souvent le cas.

En fait, ça ressemble à un village qui possède sa propre école, sa propre église, sa propre police (bon 3 agents) et sa propre banque. Un  grand chef élu au suffrage universel tous les 4 ans et 6 autres chefs sont chargés de faire fonctionner cette microsociété, de préserver l’héritage culturel du peuple Huron et de défendre les intérêts de la population contre le pouvoir des « Blancs ». Et y’a du boulot. Quelle stupeur de découvrir que leur statut est toujours régi par la loi sur les indiens qui permet à l’état canadien de régenter leur vie : délimitation de leur territoire, éducation, fiscalité…Et oui les terres sur lesquelles ils vivent ne leur appartiennent pas et ne parlons pas du fait que pour l’état canadien ces indiens sont considérés comme des individus non émancipés. Ce qui fait qu’un acte quotidien comme celui de faire un prêt à la banque devient plutôt compliqué car il leur faut trouver un tuteur - garant ! C’est d’ailleurs pour cela que la communauté a crée sa propre banque ! Petit éclairage fiscal tout de même, il faut savoir qu’au sein de leur réserve les indiens ne sont pas taxables et aucun bien ne peut leur être saisi donc quelles garanties pour les banques ?!

Le site traditionnel quant à lui, témoigne de la vie d’autrefois. La longue maison où  vivait la communauté met en évidence une organisation certaine. Chaque famille vivant là élisait un chef de famille qui se rendait aux discussions importantes du village. Point surprenant, chez les hurons-Wendat, ce sont les filles (HAHA !!!) qui choisissaient leur mari, d’abord pour une période d’essai au sein de leur maison puis si celle-ci était concluante, on célébrait le mariage.
Les fumoirs et séchoirs à viande révèlent que, bien que vivant beaucoup de l’agriculture, les hurons étaient aussi de grands chasseurs ! D’ailleurs, savez-vous ce que représente la statue en pierre, symbole des JO de 2010 ? C’est un Inukshuk. Ce qui signifie celui qui ressemble à une personne. En effet, à l’époque où les indiens ne disposaient pas d’armes à feu, ils en érigeaient  une série disposés en forme d’entonnoir et conduisant à un cul de sac. Ne restait plus qu’à tendre une embuscade aux caribous afin de pouvoir les tuer plus facilement. Aujourd’hui, ils sont utilisés comme des points de repère.
La taille de la hutte de sudation explique elle aussi bien des choses ! En effet, on s’y rendait chaque fois qu’un problème se posait et on ne pouvait pas en ressortir avant la résolution de celui-ci. Un peu de logique suffit à comprendre qu’avec la chaleur qu’il devait faire là dedans et l’espace restreint pour chacun (vu qu’on s’y rendait en moyenne à 8), passé 2H de réflexion…Eureka, on trouvait une solution !!!
Et bien sur la cabane du chamane…ayant sa méthode bien à lui de résoudre les maladies de l’esprit comme ils les appelaient déjà à l’époque, méthode basée sur l’interprétation des rêves…Démonstration : un indien rêvant qu’il descendait la rivière en canoë….signifiait que c’était là une volonté non assouvie. Ainsi sa famille devait lui donner les moyens de le faire. Heu moi j’rêve souvent de voyages, de massages, de bonne bouf….Quelqu’un veut t-il bien m’aider ?

9 novembre 2012

Family road trip - Part 2

6ème étape : Gaspé enfin plus exactement Cap des rosiers, petit village paisible perché sur les falaises et sous la protection du plus haut phare du canada (34m).  Point de chute idéal pour se lancer à l’exploration du Parc Forillon. Entre terre et mer, ce parc situé à la pointe offre un spectacle de falaises abruptes et un littoral ciselé magnifique en particulier au cap Bon Ami. La balade du Mont St Alban, quant à elle, conduit à une tour d’observation située sur la falaise à 283m d’altitude et offre un 360° plutôt sympa. Nous finissons cette journée sportive (presque 18km  parcouru) avec la balade du cap Gaspé propice à l’observation des ours, que nous ne verrons pas. Nous nous consolerons avec les phoques et les porcs épics !

7ème étape : Percé.  Sur la route entre Gaspé et Percé, petite halte à Saint-Georges-de-Malbaie où nous constatons que le rocher de l’indien est bien présent. C’est simple, c’est un rocher en tête d’indien, si si !
Arrivé à Percé, on est frappé par la ressemblance de ce paysage avec Etretat. Le célèbre rocher, le rocher Percé se dresse à quelques encablures du rivage et au loin on peut apercevoir l’île de Bonaventure refuge aux immenses colonies de fous de Bassans.
Le village est plutôt touristique, aux alentours le Mont St Anne, 340m à monter sur 2.5km, permet, outre d’éliminer quelques excès, une belle vue sur l’ensemble. Nous attaquerons par ce mont le premier jour, bel exercice ! Et comme on dit, après l’effort, le réconfort, ce sera donc Homard, Homard et Homard pour le diner….Mum…..
En route le lendemain pour l’ile de Bonaventure avec un passage autour du Rocher en bateau.
Le rocher percé formé il y a 375 millions d’années d’un calcaire très riche en fossile a progressivement été détaché par les vagues de la terre ferme. Il mesure aujourd’hui 433m de long et 80m de haut et pèse environ 5 millions de tonnes. Chaque année il perd environ 300t de roche (l’érosion poursuit son œuvre). D’ici à  300 ans maximum il aura disparu.
L’ile autrefois habitée par des familles au service d’établissements de pêche, est devenue parc national en 1985. En empruntant le chemin du Roy, qui fait le tour de l’île (bon rien de trop dur car l’ile fait 4km2), on peut admirer successivement les phoques qui a marée basse se dorent la pilule sur les rochers, des baleines un peu plus au large, des renards mais les stars incontestées sont les fous de Bassans. Eh oui c’est ici que se regroupe la plus grande colonie du monde le temps de la reproduction et de la nidification. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces oiseaux produisent un sacré joyeux vacarme !

 

8ème étape : Carleton sur Mer. Sur le chemin nous y conduisant, nous décidons d’une halte à Bonaventure Bioparc. Et oui, nous étions un peu frustré de ne pas pourvoir différencier l’Orignal du caribou très difficile et rare à apercevoir.  Je vous laisse constater la différence en image. Le temps s’annonçant sombre pour les jours suivants, nous décidons à peine arrivé de nous rendre au Mont St Joseph, petite montagnette dominant Carleton. Vue sympathique et ascension tranquille, ça nous changeait ! (nos gambettes avaient besoin de récupérer !). Lendemain, comme annoncé sous la pluie que nous bravons pour quelques heures le temps de découvrir le barachois. késako ? Le barachois est un plan d’eau situé à l’estuaire d’une rivière et donc formé d’eau douce ou parfois plus lagunaire comme celui salé de Carleton. Sympa mais humide…Un bon chocolat chaud, une conversation sympathique avec une gentille québécoise qui nous accompagnera pour notre diner : poutine de la mer ou au magret de canard,  constituèrent une compensation certaine.

9ème étape : Rimouski. Humide, facteur commun toujours  et encore ! Nous commencions à hésiter à nous lancer dans une danse du soleil pour s’assurer une belle journée le lendemain. Et, coup de chance après cette journée un peu à l’arrêt nous voici parti de plus belle sous un soleil agréable et motivés à bloc pour découvrir le parc national du Bic. Ce parc situé dans l’estuaire maritime du St Laurent a une ambiance unique. Pensez aux bruits et aux odeurs de la mer, aux vents marins  et quelques caps bien rocheux…vous y êtes. Nous aurions pu profiter de cette ambiance reposante et calme mais Non !! Nous nous lançons dans une rando classée « Très difficile » et dans les rochers pour pimenter le tout ! Rando tout simplement géniale, sans doute une de mes préférée en Gaspésie d’autant que les filles ont assuré côté ambiance, je vous passe la bande son des passages un peu difficiles mais que de fous rires pour les autres !!

10ème étape : Rivière du loup. Petite ville plutôt mignonne dont la rue principale a des allures de western et dotée d’un magnifique parc en plein centre ville : le parc des chutes de rivière du loup. Des chutes, bah  tout de même 33m, pas ridicule et 50ha de sentiers pédestres, de quoi nous dégourdir les jambes. Nous profitons des couleurs automnales du parc avant de rejoindre notre auberge où nous attendait notre premier diner d’action de grâce. Et oui les Canadiens la célèbrent le 2ème lundi d’Octobre, contrairement aux Américains qui la célèbrent le 4ème jeudi de Novembre sous le nom de Thanksgiving. Très drôle cette tablée d’une quinzaine de personnes d’horizons différents : Québécois, Français, Canadiens de la côté ouest, Allemands et Japonais, tous réunis autour d’un bon repas bien animé par notre hôte qui veillait à parler autant Anglais que Français !! Au menu, velouté de courgettes, poulet (et non dinde, on fait avec les moyens du bord) fourré aux pommes accompagné de ses petits légumes, sa purée et sa légendaire sauce aux canneberges et pour finir mousse au thé. Vraiment pas mal et le tout dans une ambiance fort sympathique !

11ème étape : Retour à Québec. La fin approchait…Je restais à Québec pour préparer la suite de mes aventures tandis que le reste de la troupe se rendait au parc de la Jacques Cartier pour y passer la fin de son séjour avant le retour en France. Apparemment les nuits en yourte ce sont plutôt bien passées…du moment qu’il y a des volontaires pour mettre du feu dans le poil toute la nuit, y’a pas de problème !
Belle Gaspésie, après t’avoir parcourue en empruntant la route 132, après avoir découvert tes accents les plus pittoresques qui se succèdent d’un village à l’autre et compté tes phares…nous te disions au revoir…

23 octobre 2012

Family road trip - part 1 - La Gaspésie

Après plusieurs mois loin des miens…je retrouve ma p’tite famille à Montréal. Premiers arrivés mon papa et ma cousine. Programme surbooké les concernant : vélo le long du canal Lachine à Montréal, assez sportif quand on sait qu’il a 30 km à faire et qu’on les fait avec mon père !!! Bravo Cléclé, t’as survécu. Kayak au parc des milles iles, visite d’Ottawa incluant un bref séjour en prison puis Toronto où après avoir fraichement terminée ma job (comme ils disent ici) je les rejoins. Bien sur, ils ne pouvaient pas rater les chutes du Niagara, du coup, j’ai du donner de ma personne en y retournant HiHi ! Cette fois-ci nous prenons également le temps de visiter le village de Niagara. C’est un genre de mini mini mini Las Vegas où nous aurons des « bonnes barres de rire » pour paraphraser ma cousine. Après cette semaine très rythmée : sport, plus de 18H de bus, 4 auberges, l’apprentissage pour certain de phrases clés en anglais comme «  Can I have a beer, please ? », il était  temps d’aller accueillir comme il se doit le reste de la troupe : ma maman, ma marraine et mon oncle.

Là allait commencer LE voyage, à savoir le tour de la Gaspésie. La Gaspésie, c’est une péninsule canadienne équivalente en superficie à la Belgique, située au sud-est du Québec et entourée des eaux du fleuve Saint-Laurent au nord, du golfe St-Laurent à l'est et de la baie des Chaleurs au sud. Son nom « Gaspésie » est un dérivé du mot Gaspé qui est un dérivé du terme micmaque « Gespeg » signifiant « fin des terres ». Ainsi donc nous avions plus de 3000 km à parcourir…

1ere étape : Montréal. Visite des classiques : rue St Catherine, place Jacques Cartier, place d’Armes, place des Arts, l’université Mc Gill où nous aurons la chance d’assister à une cérémonie iroquoise, le port, le marché Bonsecours, le parc Olympique ainsi que le jardin botanique. Après une journée pareille et avec le décalage horaire à 21H nous avions perdu tout le monde ! Lendemain plus relax avec, pour commencer, un déjeuner (p’tit déjeuner pour nous français) de champion, chez Cora. Bien Nécessaire ma fois car il nous a fallu braver la pluie pour nous rendre ensuite au Mont Royal et à l’oratoire Saint Joseph.  Fin de journée dans mon ancien quartier, les plateaux du Mont Royal et premier dîné à l’heure canadienne (18H) pour nos Frenchies fraîchement arrivés avec au menu la fameuse poutine.

2ème étape : Départ de Montréal dans notre Dodge Grand Caravan « high tec » qui par miracle fut assez grand pour contenir toutes nos valises. Direction Grandes piles près du parc de la Mauricie. Après l’agitation de la ville, retour au calme et à la nature au sein de ce p’tit village offrant une vue exceptionnelle sur la rivière Saint Maurice. Après un accueil dynamique par notre hôte Martine et son humble bras droit Justin, nous visitons le village puis le village forestier où nous découvrons la dure vie des bucherons, draveurs (ouvriers responsables du flottage du bois) et autres pionniers. Nous profitons aussi du parc où pour la première fois nous découvrons les couleurs de l’automne.

3ème étape : Québec. Là aussi, pour faire court nous avons visité les incontournables : le vieux Québec, le quartier du p’tit Champlain, le château de Frontenac, le parlement. Dégustation de la spécialité du coin pour les plus gourmands : la queue de Castor. Les chutes de Montmorency furent pour le lendemain ainsi que la gare du palais où nous laissons notre p’tite Cléclé s’en retourner en France. Rentrée scolaire oblige !

4ème étape : Tadoussac. Petite halte en chemin à la Baie saint Paul. Petit village d’une tranquillité déconcertante. Puis ensuite à la baie St Catherine où nous prenons le départ de nos excursions aux baleines. Pour les unes ce sera l’option gros bateau, pour les autres, amateurs de sensations plus fortes ce sera la sortie en Zodiac. 3H de sortie en mer à jouer à cache-cache et pister les baleines pour apercevoir au final une colonie de phoques, la mythique baleine rorqual bleue (merci à notre guide sans qui je me serais contentée de dire baleine) et des belugas, habitants par excellence du fleuve Saint Laurent. Sensations garanties et souvenir impérissable ! Après ces émotions direction l’auberge où nous dinerons en grande tablée. Petit tour du village le lendemain. Au port, les jolies maisons en bois, la veille chapelle et le poste de traite ne manque pas de rappeler le caractère historique de Tadoussac. En effet, les lieux abritèrent le 1er comptoir à fourrure de la vallée du St Laurent.

5ème étape : Matane. Pour rejoindre la Gaspésie, il nous fallait maintenant changer de rive. Ainsi donc nous entamons la traversée en ferry depuis la baie Comeau jusqu’à Matane (2H30 environ). Premier pas en Gaspésie. Et pour commencer le parc de la Gaspésie. 2 balades en particulier : Le lac aux américains et le Mont Ernest Laforce, balade réputée pour rencontrer les vedettes de ces lieux : les orignaux. Et au détour de notre sentier, la rencontre se fut, heureux chanceux étions nous ! De premier abord, entendre un gros soufflement et du bois qui craque est un peu flippant d’autant qu’on ne sait jamais trop ce qui va sortir du bois mais à notre grande surprise, notre beau mâle a gentiment sorti sa tête du bois, regardé à droite puis à gauche avant de traverser tranquillement notre sentier. Quel animal ! Imaginez un corps de cheval, une tête de chameau et des bois de cerf, voilà notre bête !

9 octobre 2012

Vermont, USA, me voilà !

Vive la fête du travail !!! Ici c’est le premier lundi de septembre, bien sûr je bossais mais en compensation j’ai eu mon WE ! Il ne fallait pas gâcher ça, du coup direction Burlington dans le Vermont. Pourquoi ? bah pourquoi pas !!!

Avec son mélange de bâtiments anciens et modernes, de campagnes et de villes, Burlington est l’endroit idéal pour une escapade de fin de semaine. En fait, il s’agit de la plus grande ville de l'État du Vermont. La ville est située sur la rive EST du Lac Champlain à 72 km au sud de la frontière canadienne. D’une superficie de 1130km² (pas mal !), ce lac découvert par notre bel explorateur français qui lui a laissé son nom est tout simplement un véritable havre de paix… Parfait cocktail donc, de ce que l’on recherche pour les vacances : balades à pieds et à vélo le long du lac, p’tite croisière sur le lac, baignade dans le lac, magasinage aux abords du lac (et oui ici c’est carrément moins dispendieux qu’à Montréal, les taxes sont à 5% contre 15% à Montréal !!!). Cette ville est très universitaire aussi, ma curiosité a particulièrement été piquée par ces confréries étudiantes en plein recrutement…Mon anglais n’a dupé personne, je n’ai ni été recrutée par les « Alpha » ni par les « Beta » pas même par tout le reste de l’alphabet Grecque ! En même temps il faut compter au moins 1200 dollars l’année pour faire parti d’un tel groupe ! Un peu cher….En résumé, Burlington a été un véritable coup de cœur !

17 septembre 2012

De kéc sé le Québécois ?

Quand on vit à Montréal, et bien le québécois est un passage obligé ! Comme ils le disent si bien ici, il y a le français de France et le français du Québec.  Voici quelques incontournables à connaître.

Tout d’abord, ne jamais penser que certains mots ont la même signification dans les 2 français. Exemple, « c’est débile, c’est écœurant » signifie c’est top ! « Bienvenue » veut dire de rien, « allo » = bonjour. Et ici : on déjeune, on dîne et on soupe. Alors ne vous étonnez pas qu’on vous regarde avec des yeux de merlan frit lorsque que vous arrivez un midi et demandez à déjeuner !
La recette du parlé québécois, c’est simple :
1/ Toujours tutoyer son interlocuteur, attention prononcé « thou » et non « tu ».
2/ Remplacer les « Et » par « Pis » : « On est allé faire un tour pis boire un verre. »« Pis, ça as-tu bien été aujourd'hui à la job? »
3/ Introduire la particule « Tu » dans toutes vos phrases : C'est loin, ça. » → « C’est-tu pas assez loin, ça? », « Tu vas bien ? » → « Tu vas-tu bien? », « Cela n'a pas d'allure. » → « Ç'a-tu pas d'allure! »
4/ Ponctuer vos fins  de phrases par « là » : « J'l'adore cette place-là, moé. », « Moi là, ton char, là, j'l'aurais pas acheté. », « Est bin cute c'te fille-là. ».
5/ Utiliser fréquemment des anglicismes, car bien qu’ils défendent ardument leur langue, les québécois utilisent au quotidien un tas de mot anglais, (à dire vrai je trouve l’influence américaine plus forte que l’influence frnaçaise !) : « checker » pour vérifier,  « napkin » pour serviette en papier, « une job » pour un travail (et oui en québécois le mot est féminin) etc.

Quelques règles d’or : toujours essayer de répondre à la question qu’on vous pose par  « C’est pas pire » ou « C’est correct », ne jamais niaiser un québécois…toujours blasphémer en utilisant des mots d’origines religieuses devenu des jurons, dans l’ordre du + cool au + hard : j’vais t’crisser, câlisse, tabarnak et pour faire très fort et bien on combine : câlisses de tabarnak, t’es tu pas en train d’me niaizer !
Une fois ces leçons apprissent, méfiez vous, vous pourriez « tomber en amour »  avec cette langue et avoir du fun à la parler ! Voici un pèle mêle de mes expressions et mots favoris :

  • Les gougounes = les claquettes
  • Un p’tit breuvage = une boisson, la chaudière = un seau, ustensils = des couverts
  • Ta face = ta tête
  • Etre gras dur = avoir le cul bordé de nouilles
  • Passer la nuit sur la corde à linge = faire une nuit blanche
  • Caler l’orignal = vomir
  • Faire des becs = faire des bisous
  • Pogner les nerfs = s’énerver
  • C’est dispendieux = c’est cher
  • C’est plate = c’est nul
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Elo au pays des caribous
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